Entre Ciel et Terre

L'Enseignement de l'école aski̱tismós par Sethen

mercredi 15 février 2012

La simplicité du cheminement

"La simplicité... C'est cela qui fait que le cheminement est particulier et fait presque peur au néophyte. C'est-à-dire qu'il n'y a pas un milliard de chose à faire il y a juste à faire (préparer et déguster) le thé. Mais faire le thé c'est être dans une simplicité absolue, les gens ne comprennent pas que c'est de cette simplicité que justement tout vient. Dans ce que, la présente incarnation, ce corps là, j'ai pu étudié du monde, beaucoup de rituels polluent en fait la simplicité. Et pourtant...


Cette simplicité amène à éteindre les tourbillons égotiques. Même se prosterner peut revêtir une non-volonté d'éteindre l'ego. On se prosterne parce que tout le monde le fait, et que c'est comme ça. Puis on se persuade des raisons de cela... Non ! Stop ! Il faut le faire en l'ayant compris. Simplicité. La simplicité, c'est se prosterner avec en soi une intention. Voilà, nous touchons à la simplicité. D'ailleurs c'est cela le non-agir en partie. Faire une action sans la comprendre va demander un effort de notre part, alors qu'une action pleinement réfléchie...


Les feux égotiques qui viennent des projections, lorsque ceux-là sont éteints on atteint vraiment la vacuité, c'est-à-dire, on devient un lac calme, sans perturbations. Fluide et lisse, nous sommes en harmonie avec nous-même, à l'intérieur le vide est pleinement là. Ce n'est pas un vide comme on l'entend en Occident, ce n'est pas quelque chose de négatif ou d'obscur. La vacuité permet à tout de se manifester."




Seten cháyì rén